Page:Jacques Gaffarel - Curiositez inoüyes, 1629.djvu/665

Cette page n’a pas encore été corrigée

studverunt. Ils ont esté bien plus osez d’asseurer que leurs lettres sont les premieres qui ayent jamais esté, & que s’il falloit croire quelques mysteres tant en la signification que figure des Characteres, on ne les devoit chercher en point d’autres qu’à ceux de leur langue ; à raison dequoy interpretans leur Alphabet tirent de la premiere lettre qui est aliph ce verbe coniungere, de BA qui est la deuxiesme inire, de TA qui est la troisiesme producere, & ainsi des autres formans une oraison qu’on ne peut trouver à leur conte à point d’autre alphabet, de façon que je ne m’estonne pas s’ils tirent divers sens suivans ces interpretations, puis que, Integra volumina, dit Kierstenius, de solis nominibus literarum Alphabeti