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ce, au contraire il n’y a point d’Astrologue à qui ceste science ne soit necessaire, ny point de Theologien curieux à qui pareillement elle ne soit utile (posé qu’elle soit veritable.) J’ayme donc bien mieux dire ce que la raison juge tres certain, que les langues de l’Orient estant negligez, ces curiositez qui en dependent necessairement ne pouvoient aucunement estre expliquees, ny entendues ; mais depuis que les Polyglotes les ont introduictes à nostre Europe, on a veu à mesme temps ces mysteres au jour: Capnion fut le premier dans un siecle Barbare qui commença d’en descouvrir quelque chose ; Pic Comte de la Mirande, comme il estoit le Phœnix de son temps, ne manqua pas aussi d’en chercher les se-