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mega ω. A sçavoir si ce grand nombre d’estoiles qui avoient chacune son cercle, monstroit que chacune avoit son Ciel, & que par consequent il y en eust plus que nos Philosophes n’ent content ; d’où R. Moses auroit pris subject de dire, Non est autem impoßibile quod quælibet stellarum fixarum sit in cœlo suo proprio, & motus omnium ipsorum sit unus : & omnes spheræ ipsarum revolvuntur super eosdem polos. A sçavoir si les trois grands cercles ne representoient que les trois Cieux, que les plussçavants recognoissent, contant l’air, ou bien ceste grande estenduë qui est depuis la terre jusques au Ciel pour le premier ; le Ciel où sont les estoiles, pour le deuxiesme ; & le siege des bien-heureux pour le troisiesme ;