Page:Jacques Gaffarel - Curiositez inoüyes, 1629.djvu/468

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
408
CURIOSITEZ


& d’argent ; mais s’il eust pris garde à tout, il eust veu que les vices qu’il rapporte des anciens, sont si petits à comparaison de ceux que le malheur du temps a produit, du depuis qu’on les estime des galanteries, & on les met au rang des pechez veniels. Retournons à Bechai ; ce qu’il remarque de ces premiers peuples & que je dis que personne n’avoit remarqué, est que les feux qu’ils faisoient à l’honneur du Soleil & de la Lune, estoient légitimes & allumez à bonne fin; car poursuit-il, ils tesmoignent la mesme chose à Dieu, que Dieu leur tesmoignoit par le Soleil & par la Lune, qui n’est qu’une grande lumiere : ils allumoient donc des feux pour le remercier du sien, & en regardant ces A-