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son chancelier, & le livre qui luy presenta, dont le tilte estoit Ocia Imperialia, le doivent rendre à mon advis croyable, puis qu’il importe à un homme de sa sorte de n’advancer rien que de grave, de veritable, & de serieux : & certainement s’il se fut oublié jusques-là que de presenter à un Empereur des choses absurdes, impossibles & fabuleuses, comme les appelle M. Naudé, c’eust bien esté pour le faire descrier comme un fou, principalemet dans la cour des Princes, où il se recontre tousjours des esprits qui ne flattent point, & d’autres qui pour estre envieux de la fortune des grands examinent leurs moindres actions, & ne pardonne pas aux plus petites fautes, comment donc luy ont pardonné cel-