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diverses, qui sont soubs le ciel, les unes sont plus naturellement propres que les autres, pour en recevoir l’influence; il apporte l’exemple des miroüers, dont les concaves ronds reçoivent si bien les rayons du Soleil qu’ils bruslent, & les autres non ; ainsi la diversité des monts & valees est cause d’une plus grande chaleur ou froidure; on peut adjouster les pieces de glace, que le Soleil ne peut aisément fondre & résoudre si elles font unies, mais fort facilement quand elles font raboteuses, ce qu’il auroit fait dire à plusieurs, que les figures peintes n’estoient pas si propres au sujet que nous traittons, que les gravees ou taillees; ce qui est veritable: pour l’or, bien que la figure ne rend pas