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taines paroles ; comme pareillement celuy d’Oroondates chez Heliodore qui asseure, aussi avec Strabon, que les Indiens & Ethiophiens ne guarissent point autrement leurs maladies : Froissart asseure qu’il a veu de son temps pratiquer ces ceremonies; & du nostre encore on ne les pratique que trop souvent, principalement les femmes superstitieuses : mais en fin, les autres estimerent d’avantage les caracteres que les simples paroles, se ressouvenans de la puissance des figures : ainsi Pline rapporte que M.Servilius se servoit de ces deux lettres P, & A, pour empescher que ces yeux ne fussent chassieux : & Eudoxe Imperatrice, estant en travail d’enfant, voulut au rapport de Cedrenus, qu’on luy appliquast