Page:Jacques Gaffarel - Curiositez inoüyes, 1629.djvu/321

Cette page n’a pas encore été corrigée

ainsi du reste: & on sçait que tous les jours on experimente aux enfans les desirs passionnez que les meres ont eu durant leur grossesse, imprimant à leur fruict la ressemblance de la mesme chose qu’elles ont desiree. A raison dequoy on dit que les enfans qu’une femme mariee aura conceu d’un autre que de son mary, ressembleront parfaitement à son mary, parce qu’elle pensoit tousjours en luy durant l’acte de la generation craignant qu’il n’arrivast sur l’affaire. Voyez ce que nous avont dit à la fìn du chapitre precedent de ces marques pronenuës par l’imagination, & comme elles venoyent à estre esmeuës, si on maugeoit ce qu’elles ressembloyent. Voyez encores ces merveilles de l’imagination