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7. De ce temps un autre texte 4. Meteor. cap. 4. mal entendu a encore enfanté une autre erreur, qui n’est pas des moindres. Elle est fondée sur le mot ἐυόϱιςον : car lors qu’Aristote au 4. Chapitre du 4. livre des Meteores dit : Humidum facillimè alieno termino terminari, ou bien estre ἐυόϱιςον: on a conclu par là, que le feu estoit humide, puis que facilement il estoit terminé par une autre chose. Les Theses curieuses, publiees, faict quelques ans, par un soldat de nostre Provence, d’ailleurs tres-bon Philosophe, ont assez fait esclater ceste proposition. Mais disons ce que la verité nous apprend, que lors qu’Aristote dit ἐυόϱιςον, qu’on interprete perfacilè: il entend naturaliter. Or que le feu ne puisse estre naturellement ter-