quelques unes des plus chatouilleuses, qu’apres plusieurs Chrestiens de ma profession, comme tu pourras voir. Touchant les Veaux de Jeroboam, je ne suis pas le premier qui ay dit que leur fabrique estoit legitime, & que ce Roy n’estoit point Idolatre : notre sçavant Genebrard m’en a frayé le chemin, & apres luy Monceau, & devant eux Abiudan, & je suis prest à me retirer de leur compagnie, si en cecy elle m’est dangereuse. Que si tu dis que ces Curiositez ne devoient donc point estre appellées inouyes, puis que d’autres les ont traittées, je te responderay que la plus grand part estoient inouyes aux Chrestiens, puis que je les tire des Hebreux, chez lesquels elles estoient si obscures, que mesme ceux de ceste nation les negligeoient. Pour les fi-
Page:Jacques Gaffarel - Curiositez inoüyes, 1629.djvu/13
Cette page n’a pas encore été corrigée