dre au sérieux comme peintre, et lui-même sa seule ambition, c’était d’être un homme du monde très recherché ».
D’un certain Jacques Blanche peut-être, mais pas du vrai. Ainsi le point de vue auquel se placent trop souvent Sainte-Beuve et quelquefois Jacques Blanche n’est pas le véritable point de vue de l’Art. Mais c’est celui de l’Histoire. Et là est son grand intérêt. Seulement tandis que ce point de vue-là Sainte-Beuve s’y tient pour tout de bon, ce qui fait qu’il classe souvent les écrivains de son époque à peu près dans l’ordre où aurait pu le faire Mme de Boigne ou la Duchesse de Broglie, Jacques Blanche ne l’adopte qu’un instant, en se jouant, pour multiplier les contrastes, éclairer le tableau, faire revivre la scène. Mais bien au contraire les peintres, comme les écrivains, qu’il a aimés, c’étaient ceux qui devaient être grands un jour, un jour que lui vivait par anticipation, de sorte que ses jugements resteront vrais et que ce livre écrit sur les peintres par un peintre qui les a vus travailler, qui peut nous décrire leur palette et les modifications qu’ont subies leurs toiles (don-