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deux lattes, appelées lisses ou coulisses, auxquelles on l’attache avec du fil de fer.

On fabrique aussi sur place des treillages très solides en fixant séparément chaque, montant aux lisses, de manière à former de véritables panneaux rigides ; les lisses sont alors sur trois ou quatre rangs, suivant la hauteur du treillage. A propos des treillages nous signalerons les clôtures Peignon (fig. 308) qu’on a beaucoup employées et qu’on emploie encore dans les chemins dé fer. Les barreaux ou montants sont en châtaignier fendu sur mailles et ont par suite une section triangulaire ; dans le type moyen il y a huit barreaux au mètre. Ces barreaux sont réunis entre eux par de gros fils de fer câblés, placés sur deux rangs pour les clôtures de lID,20 et au-dessous, et sur trois pour celles comprises entre lm,20 et lID,50 ; la force des câbles permet de tendre ces clôtures et de leur donner une raideur suffisante qui dispense de les maintenir par des cou-