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fer, ou un crochet tendeur spécial, passé dans l’un des maillons et s’appuyant sur le poteau, on exerce une certaine pesée ; H suffit alors de mettre dans l’anneau convenable de la chaîne, en travers du trou, une broche ou une cheville en fer pour maintenir la tension obtenue ; si cette dernière ne suffit pas, on recommence la première manœuvre. Cette manière de procéder est très employée pour les parcs à bestiaux, qui sont toujours limités par de très solides pieux. Clôtures à tenseurs lisses.

Pour les chevaux, nous

avons dit que les clôtures en ronces artificielles n’étaient pas recommandables à cause des accidents qu’elles occasionnaient ; il faut absolument avoir recours, pour ces animaux, aux clôtures en câbles ou en feuillards, tout au moins pour la partie supérieure. Pour la partie inférieure, on peut se contenter de fils simples de 0m,004 à om,005 de diamètre ; on peut même, dans certains cas, se servir exclusivement de ces fils ; ils suffisent à la rigueur pour les parcs à bestiaux dans les pays d’élevage. Bien entendu les barrières en bois ou en ciment armé sont préférables quand on ne regarde pas à une certaine dépense. Les câbles les plus simples sont composés de trois ou quatre fils enroulés (fig. 306) ; leur grosseur dépend du numéro des fils qui les composent. Ces câbles sont résistants mais ne se voient pas suffisamment de loin, les jeunes animaux se jettent