pour remédier à cet inconvénient on pourra bien souvent remplacer avantageusement le pavage par une couche bien tassée de gros cailloux. Leur alimentation en eau varie avec la provenance de cette dernière ; lorsqu’on dispose d’eau courante, le mieux est de s’en servir pour alimenter des auges ordinaires qui serviront à abreuver le bétail et d’envoyer ensuite cette eau à l’abreuvoir proprement dit ; dans ce dernier cas l’abreuvoir doit être pourvu non seulement d’une bonde de vidange, mais aussi d’un déversoir formant trop-plein, de manière à ce que les eaux en excès aient un écoulement naturel.
Dans certaines situations spéciales, on forme d’excellents abreuvoirs en plaçant, sur les berges d’une rivière ou d’un étang, des barrières en bois limitant une partie où on pourra sans danger mener boire les animaux. Si le cours d’eau ou l’étang est dangereux, ces barrières devront être soigneusement établies et constituées par un certain nombre de traverses fixées à de solides pieux ; dans le cas, contraire, on se contentera presque toujours de simples perches attachées bout à bout, qu’on laissera flotter à la surface de l’eau et qu’on ne retiendra que par quelques piquets. Le sol de ces sortes d’abreuvoirs, dont la pente ne devra pas dépasser une dizaine de centimètres par mètre, sera pavé ou mieux caillouté afin d’être résistant sans être glissant.
SERRES.
Les serres sont classées d’après les usages auxquels elles sont affectées (serres à multiplications, serres pour le forçage (fig. 298), serres à fleurs (fig. 299, etc.), ainsi que suivant le type auquel elles appartiennent ; sous ce dernier rapport on distingue les serres mobiles ou volantes et les serres permanentes ou fixes ; les premières sont de simples abris qu’on retire dès qu’ils ne sont plus utiles, tandis que les secondes sont au contraire de véritables constructions.
Les serres proprement dites, c’est-à-dire les serres permanentes, se présentent sous deux aspects différents, celles à un versant et celles à deux versants ou serres. hollandaises (fig. 298) ;