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dernière et les conditions locales, elles sont concaves ou convexes. Un semblable emplacement, au milieu même des bâtiments, est commode, mais n’est pas recommandable, par suite des inconvénients que le voisinage immédiat du fumier présente pour les différents locaux de la ferme ; on l’adopte cependant dans bien des exploitations, en raison des avantages qu’il offre au point de vue de l’enlèvement journalier des litières. Dans les exploitations importantes et bien comprises, cette considération est secondaire par suite des moyens employés pour transporter les fumiers ; aussi, pour celles-ci, on devra toujours installer la fumière à quelque distance des bâtiments, dans une cour ou un clos spécial. La largeur des plates-formes, bien qu’elle puisse être quelconque, ne dépasse pas ordinairement 8 mètres ; une largeur plus grande rend difficile la confection des tas et le chargement des voitures. Quant à la longueur, elle dépend de la quantité de fumier à conserver et est facile à calculer quand on connait cette dernière. Le rendement en fumier des animaux est assez variable, il dépend notamment de l’abondance des litières, c’est-à-dire de la valeur des pailles, et varie par suite avec les années ainsi qu’avec la situation et le genre de cultures des exploitations. Le tableau ci-dessous donne, d’après Bobierre la quantité moyenne de fumier fournie annuellement par les diverses espèces d’animaux de la ferme, en tenant compte de leur poids : -* Quantité En mètres cubes en kilogrammes. de 500 kilogr. 1 cheval (de 500 kilogr.) 10200 20 métres cub. (environ). 1 bœuf (de 600 kilogr.) 9 400 20 — — 1 bœuf à l’engrais (600 kilogr.). 25 300 50 — — 1 vache (de 400 Iiiiogl.,) 11 400’ 20 — — 1 mouton (de 40 kilogr.)...... 550 1 — — J porc (de 100 kilogr.) ........ 1 100 2 — —