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dans dés fentes au lieu de tourner dans des coussinets. Ce genro de portes est beaucoup plus facile à manœuvrer et est recommandable non seulement pour les portes de grandes dimensions, mais aussi pour celles de certains locaux, parce qu’elles sont douces, ne battent jamais et ne sont point encombrantes. La figure 272 représente, à une plus grande échelle, le même système de galets, mais appliqué à la partie inférieure de la porte : en M’ et en M sont les deux ferrures qui contiennent les galets G, qui roulent sur un rail R. Dans les constructions rurales il faut seulement, comme nous venons de le dire, placer de préférence le rail à la partie supérieure des portes (fig. 273), à moins que l’affectation du local ne permette de l’entretenir toujours très propre. Les portes roulantes, quel que soit leur système, doivent être protégées par un petit auvent, à moins qu’elles ne soient déjà abritées naturellement par la disposition des toits.

III. Hangars.

Les hangars rendent

de grands services dans les exploitations agricoles modernes ; ils remplacent les granges et on peut y mettre à l’abri, rapidement et d’une manière économique, des produits de toute nature ainsi que les récoltes. Ils permettent d’abriter les appareils de transport (chariots et charrettes) et, momentanément, certaines machines délicates et encombrantes, telles que les moissonneuses simples et les moissonneuses-lieuses ; enfin, en cas d’averses subites, on peut y remiser des chariots de foin ou de gerbes que le manque de temps n’aurait pas permis de décharger. Il est donc très avantageux de pouvoir disposer, dans toutes les exploitations, de quelques hangars, à cause des multiples services qu’ils rendent.