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toyages. Une très bonne disposition, simple et économique, est employée à la porcherie de Grignon ; elle consiste en une auge en fonte A (fig. 257) de Om,33 de largeur, de Om,20 de profondeur et de 1 mètre de longueur, placée exactement au milieu de la cloison C’ ; les petits côtés de cette auge présentent une courbure ayant pour centre l’axe des gonds du volet B ; ce volet, qui a 1 mètre de largeur sur om,55 de hauteur et est protégé intérieurement par une feuille de tôle, peut, au moyen d’un verrou, être arrêté dans des gâches en fer p rivées sur chacune des deux faces de l’auge. Grâce à cette disposition, l’auge pourra être mise en communication soit avec le couloir de service C, soit avec la loge D ; la ’figure 257 montre en outre le mode de ferrement des volets. Cet arrangement est applicable également aux auges en pierre ou en briques ; mais comme alors, presque toujours, la gâche du verrou se descelle au bout de peu de temps et que les réparations qu’on est obligé de faire ne durent pas, il faut remplacer le verrou central par une barre transversale en fer ou par deux verrous latéraux avec gâches fixées aux montants de l’auge, montants qui sont presque toujours en chêne.