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certaines essensces résineuses et des arbrdeaux à feuilles persistantes pour augmenter l’efficacité de l’abri, bien qu’on se contente souvent d’un simple mur ; dans le premier cas, on a ménagé un passage sinueux P, de manière à empêcher les vents violents de s’engouffrer dans le refuge et, quand il n’y a qu’un seul mur, on réserve quelques entrées basses pour les moutons, le berger étant obligé de franchir le mur au moyen d’une échelle double. Les refuges de ce genre, qui doivent avoir des dimensions en rapport avec le nombre de moutons à loger mais dont, toutes choses égales, l’efficacité comme abri est d’autant plus grande qu’ils sont plus petits, sont d’une installation économique, puisque les pierres, la terre et les arbrisseaux qui les composent se trouvent toujours sur place ; leur entretien est en outre à peu près nul. Parcs. — Dans cer-’ taines régions, les moutons ne vivent constamment dans les champs que pendant une partie de l’année, principalement aussitôt après l’enlèvement des récoltes ; on pratique alors le parcage. Les parcs qu’on emploie ordinairement sont composés de claies en bois de 2 mètres de long et de om,80 à lm,20 de hauteur, formées de cadres garnis de barreaux espacés de Om,15, de manière que les jeunes moutons ne puissent s’échapper ; en outre, ces cadres