Page:Jacques Danguy - Constructions rurales.djvu/337

Cette page n’a pas encore été corrigée

proéminente ; cette déformation, que l’on a cherché à faire disparaître, se rencontre de moins en moins. Les troupeaux de cette région étaient soumis au régime de l’alpage, c’est-à-dire que vers la belle saison ils montaient dans la montagne pour n’en redescendre’qu’à l’automne. Cornadis.

Les cornadis sont des dispositions recommandables d’une manière générale dans toutes les étables .

(vacheries et bouve-

ries), parce qu’elles

facilitent beaucoup le

service de l’alimenta-

tion, évitent les acci-

dents et empêchent

les animaux de gas-

piller leur nourriture ;

ce sont en principe

des cloisons pleines (fig. 225) ou à claire-voie (fig. 226), qui séparent les animaux des crèches et présentent des ouvertures cherie de Grignon représentée par les figures 227 et 228 : entre l’emplacement B, réservé aux animaux et les auges étaient placés, tous les 1m,55, des poteaux en chêne réunis entre eux en haut et en bas par des traverses ; dans les cadres ainsi formés, qui correspondaient chacun à la place d’une bête, quatre barreaux de fer limitaient une ouverture centrale de om,50 de largeur par laquelle les vaches devaient passer leur tête pour prendre la nourriture déposée dans la crèche ; les barreaux qui limitaient l’ouverture avaient om,030 de diamètre et les autres om,025 seulement (on remplace quelquefois ces barreaux pleins par des tubes en fer de om,05 de diamètre