sont rapidement détruits par la rouille ou la pourriture ; à l’extérieur, cette eau provient de la pluie et, à l’intérieur, de la condensation de la vapeur d’eau. Les portes contribuent aussi l’éclairage et à l’aération. On emploie beaucoup les portes coupées, à un ou deux vantaux ; la partie inférieure reste fermée et empêche les chevaux qui viendraient à se détacher, de s’échapper, ainsi que certains animaux, tels que les chiens et les volailles, d’entrer dans les écuries. Les portes ont
au moins lm,20 à lm,50
de largeur et sont pour-
vues d’appareils de fer-
meture ne faisant au-
cune saillie ; il faut, en
outre, les munir d’arrêts
afin qu’elles ne battent
pas et que les chevaux
ne les trouvent pas en
partie fermées, lors de
leurs passages. Ces por
tes, ainsi que toutes celles
des locaux occupés par
des animaux, doivent s’ouvrir de l’intérieur vers l’extérieur ; cette remarque est surtout importante pour les portes des porcheries et des bergeries, car autrement il arrive qu’on ne peut pas les ouvrir lorsque les animaux sont couchés devant elles ou cherchent à sortir.
Quand les fenêtres et les portes ne donnent pas une aération suffisante, on est obligé de l’activer en plaçant convenablement quelques ventouses ou des cheminées de ventilation.
Infirmerie.
—
Dans les fermes importantes il est nécessaire d’adjoindre aux écuries proprement dites un lazaret indépendant ; cette nécessité ne date pas d’aujourd’hui, puisque sur le plan de la ferme nationale de Rambouillet, que nous donnons page 259 et qui date de 1785, figurent, en K et en N, deux infirmeries, l’une pour les chevaux, l’autre pour les vaches. Ce lazaret, devant être susceptible de recevoir un ou plusieurs