en hiver et plus frais en été, permet de conserver le bois de chauffage et autres produits encombrants ; enfin une cave formant cellier, sert à loger les boissons et les denrées alimentaires. La salle commune doit s’ouvrir sur un perron composé de quelques marches, protégé par un appentis ou un auvent ; grâce à cette disposition, l’ouvrier peut laisser au dehors ses outils et ses vêtements de travail ; dans cette salle se trouve un fourneau pour le chauffage de la pièce et la préparation des aliments, et un évier pour l’évacuation des eaux ménagères. Le four destiné à la cuisson du pain, que l’on rencontre encore dans les anciennes constructions, n’a plus aujourd’hui sa raison d’être à cause de l’économie insignifiante que le ménage réalise en faisant lui-même son pain et à cause également de la facilité avec laquelle il peut s’en procurer. Les chambres à coucher ne présentent aucune disposition spéciale ; l’une, destinée aux parents, peut commander l’autre réservée aux enfants.
Une petite porte pratiquée dans l’un des pignons de la construction sert d’entrée au grenier, auquel on parvient au moyen d’une échelle mobile extérieure ; la cave est desservie, à l’extérieur également, par un escalier en pierre d’un accès facile. La figure 183 représente le plan du rez-de-chaussée d’une habitation de ce genre : en p est le perron, couvert par un auvent, et en A la salle com-
mune (salle à manger et cui-
sine) avec fourneau ou che-
minée, table en t et évier en e ;
dans cette salle donne une pre-
mière chambre C en comman-
dant une plus petite c, qu’il
serait facile de rendre indé-
pendante en la faisant com-
muniquer directement avec la
salle commune. Les dimen-
sions principales qu’il suffit
de donner aux pièces sont
fournies par la figure, qui est à l’échelle indiquée ; leur éclairage et leur aération sont assurés par les fenêtres représentées,