L’espagnolette, d’invention plus ancienne, consiste en une tige cylindrique, terminée par deux crochets d’équerre avec elle, fixée également sur le battant de meneau de l’un des châssis par des sortes de pitons appelés lacets, dans lesquels elle peut tourner ; une poignée permet de lui faire décrire un quart de tour sur elle-même et d’engager les crochets dans des gâches spéciales fixées au dormant ; on retient la poignée en l’engageant dans une pièce spéciale appelée support. Pour maintenir fermés les fenêtres à un battant, les portes et les volets simples, on emploie beaucoup de petits appareils de fermeture dont les plus sim-
ples sont les targettes (fig. 159 et 160), dont il existe de nombreux
modèles. Pour les volets doubles
on se sert de crochets, de poi-
gnées de fléau à support (fig. 161) ou de ferme-persiennes plus ou
moins compliqués ; pour les
maintenir ouverts, on scelle dans les murs des pattes et on fixe après les volets des arrêts dits de persiennes, dont on trouve beaucoup de systèmes. Les
clenches (fig. 162 et 163) conviennent pour les portes ; les unes sont à pouce, les autres à ressort. Elles tendent à disparaître pour être remplacées par les serrures dites becs-de-cane et par les serrures à deux pênes ; ces derniers s’engagent dans une gâche, tandis que la clenche est arrêtée par un crochet particulier appelé mentonnet (fig. 164). Le loquet (fig. 169) est très employé dans les bâtiments agricoles parce qu’il permet de fermer des portes mal