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fermés, c’est-à-dire d’une part de charnières, fiches, paumelles ou gonds, et d’autre part de clenches, targettes, verrous, serrures, espagnolettes ou cré-J mones. Les charnières conviennent £ pour les châssis très légers ; on

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les fait en cuivre ou en fonte mais celles qu’on emploie ordinairement sont en tôle (fig. 155) ; elles comprennent deux ailes percées de trous fraisés, réunies ensemble par une broche en fer ou en cuivre. Pour les portes et les fenêtres des habitations les charnières n’offrent pas une résistance suffisante et on les remplace par des fiches ou par des paumelles doubles (fig. 156), dont il existe un grand nombre de types ; suivant les dimensions des baies, il faut deux ou trois fiches ou paumelles par battant. Lorsque la baie d’ouverture ne comporte pas de châs-

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sis dormant, on emploie des paumelles à gond à scellement ou à pointe. Souvent les paumelles doubles sont à équerre ; on est 7 alors obligé, au lieu de les visser dans le champ des châssis, de les placer à leur surface. Pour les locaux servant de logement aux animaux ou de magasins, les ouvertures n’ont ordinairement pas de dormant, et, comme les paumelles n’offriraient il