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ordinairement on les dispose de manière à former des dessins réguliers ; dans tous les cas.,

il faut qu’ils soient sur les solives. Pour les parquets ordinaires on conserve aux lames toute leur longueur ; pour les parquets soignés des maisons d ’habitation, on se sert de lames plus courtes, qui se prêtent mieux à la confection des dessins à exécuter. La disposition la plus simple, mais aussi la moins recommandable, est celle des parquets dits droits, dans laquelle toutes les frises ont même longueur et tous les joints sont les uns à côté des autres. Les parquets droits à joints alternés ou à liaison (fig. 135) sont beaucoup plus recommandables, ainsi que ceux à joints échelonnés.

Pour les habi-

tations établies

avec un certain

luxe on adopte

souvent la dis-

position dite à

bâtons rompus

(fig. 136), et

celle en feuille

de fougère ou

point de Hongrie

(fig. 137), la première étant beaucoup plus simple que la seconde qui oblige à donner une coupe spéciale aux deux extrémités de toutes les lames. Dans les anciennes constructions on trouve d’autres dessins plus compliqués encore, comme ceux des parquets dits d’assemblage ou sans fin, qui sont généralement composés de panneaux carrés formés de petits rectangles de bois assemblés à tenons et mortaises. Pour les rez-de-chaussée humides et non établis sur cave, les parquets, comme les planchers du reste, doivent être appliqués sur une couche de bitume encore chaude, faite elle-même sur un léger béton ; les parquets ainsi construits sont peu sonores et durent longtemps. Quand les rez-de-chaussée sont sains, on pose les planches et les parquets directement sur des lambourdes en chêne simplement scellées au plâtre. D’une manière générale il est bon que les parquets des rez-