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de longueur, presque toujours soudés entre eux, bien qu ’il existe cependant des systèmes de joints permettant de les assembler sans soudures ; le bord de la gouttière, du côté du toit, est •

uni, mais du côté opposé on lui fait subir certaines façons ayant pour but de la rendre plus ornementale et surtout de lui donner de la résistance.

Les gouttières sont soutenues par de grands crochets en fer galvanisé, fixés aux chevrons et espacés de Om,70 à om,80. Elles doivent avoir une certaine pente, de manière à amener |

l’eau qu’elles reçoivent vers

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des tuyaux dits de descente,

qui la conduisent au pied des

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bâtiments. Quand la couver-

ture présente une très grande

longueur, on est obligé de

donner aux gouttières, pour

n’avoir pas à trop les écarter des égouts, qui eux sont

toujours horizontaux, deux

pentes convergeant vers un

même tuyau de descente ou,

au contraire, des pentes di-

vergentes avec tuyaux de

descente distincts.

Les tuyaux de descente,

comme les gouttières, sont ordinairement en zinc n° 12 ou n° 14 ; dans leur partie inférieure on les fait en fonte sur une certaine longueur, de façon qu’ils résistent mieux aux heurts auxquels ils sont exposés dans cette partie. Ces tuyaux sont maintenus de. place. en place par des colliers en fer ; leur diamètre varie avec la quantité d’eau qu’ils ont à évacuer. Souvent ils présentent des embranchements de manière à recevoir les eaux provenant de gouttières différentes. La partie en fonte qui termine les tuyaux de descente est toujours disposée comme le montre la figure 124, afin d’écarter les eaux du pied des murs, et est désignée sous le nom de dauphin. Quand les eaux sont conduites directement dans une canalisation souterraine, on remplace le dauphin par un