Page:Jacques Danguy - Constructions rurales.djvu/186

Cette page n’a pas encore été corrigée

Le faîtage et les arêtiers sont faits au moyens de faîtières à recouvrement et à emboîtement (fig. 111) ; pour les rives des couveriures soignées, il existe des tuiles spéciales, dites de rives (fig. 115), qui sont plus ou moins ornementées. Les faîtières sont souvent disposées pour recevoir des fleurons placés dans un but décoratif, et s’appellent alors porte-fleurons. Comme pour les couvertures en tuiles plates, on place les faîtières à cheval sur les deux rives, et on les assemble aux tuiles comme ces dernières sont assemblées entre elles. Quant aux noues, on les fait communément avec des tuiles creuses spéciales. Pour l’aération des locaux, il suffit de placer quelques chatières (fig. 116), qu’il est bon de grillager si l’on veut empêcher le passage des oiseaux ou des rongeurs ; les chatières se posent comme les tuiles. Pour l’éclairage, on peut intercaler de distance en distance des tuiles vitrées ou des tuiles en verre ; ces tuiles sont identiques, comme forme et dimensions, aux tuiles ordinaires, mais elles sont d’un prix beaucoup plus élevé ; elles sont vendues par les usines fabriquant les tuiles céramiques. S’il s’agit de locaux bas, il est plus simple d employer des châssis en fonte ou en fer, appelés châssis ouvrant ou châssis àtabatière, qui s’assemblent comme les tuiles et présentent. une partie vitrée mobile qu’on peut ouvrir (fig. 117 et 118). Dans les greniers élevés les commandes de ces châssis par des cordes fonctionnent généralement mal, à