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peu sonore. Le poids du hourdis Laporte varie, suivant sa hauteur et l’épaisseur donnée aux parois des briques, entre 70 et 100 kilogrammes le mètre carré ; celui des briques à plancher est ordinairement voisin de 65 kilogrammes. On se sert également, pour hourder les planchers, de grandes poteries creuses et courbes

que l’on désigne sous le nom

d’entrevous.

On emploie aussi beau-

coup, comme garniture entre

les solives, des briques or-

dinaires qu’on dispose de manière à former de petites voûtes (fig. 100). Cette disposition, qui est très recommandable pour le logement des animaux et des récoltes, permet de laisser les briques et les solives apparentes ; on la rencontre très souvent parce qu’on a toujours sur place des briques ordinaires, tandis qu’on est parfois obligé de faire venir de loin les hourdis spéciaux ou les briques à plancher, ce qui devient très onéreux pour des travaux peu importants ; le poids de ces petites voûtes, en briques de om,11, est d’environ 180 kilogrammes par mètre carré. Les planchers en briques s’établissent très simplement en plaçant sous les solives des cintres en bois, qu’on déplace à mesure que le travail avance ; on construit les voûtes sur ces cintres, auxquels on a donné une flèche très faible, de manière que l’extrados soit de niveau avec la partie supérieure des solives. Comme ces voûtains sont très résistants, il est inutile de placer un plancher en bois, et on peut construire directement sur eux une aire en ciment ou un carrelage ; suivant l’affec-