Page:Jacques Danguy - Constructions rurales.djvu/129

Cette page n’a pas encore été corrigée

brisée DEFGH qu’on ferme ensuite par la droite DH pour avoir ce qu’on appelle le polygone funiculaire, dont la surface représente la somme des moments fléchissants de la poutre. Toute section faite dans la poutre, en mn par exemple, sera coupée par le polygone funiculaire sur une longueur m’n' qui représentera, à l’échelle, le moment fléchissant de cette section. Laligneoo’, parallèle à la ligne DH de fermeture du funiculaire, coupe la résultante ad du polygone des forces en un point o’ qui la divise en deux parties ao’ et o’d représentant à l’échelle les pressions P et P’ exercées par la poutre sur les appuis BetC.

« 

De l’ensemble qui précède, nous pouvons déduire certaines considérations pratiques très importantes : soient, par exemple, deux pièces P et P’(fig. 75) ; nous pouvons les assembler de deux façons différentes pour en faire une poutre, soit en les juxtaposant, soit en les superposant. La formule Rah2

précédente P = 6L nous montrant que la résistance est proportionnelle à la largeur a et au carré de la hauteur h, nous voyons que nous avons intérêt à augmenter la hauteur de la poutre et par suite que nous devons superposer les deux pièces. D’une manière générale, il faudra rejeter