unes au-dessus des autres de manière que les massifs qui les séparent, qu’on appelle trumeaux, se superposent également ; pour le même motif on adopte autant que possible, pour les charpentes, des dispositions telles que les maîtresses poutres ne se trouvent pas au-dessus des baies en raison de la fatigue qui en résulterait pour leurs pieds-droits et leurs iinteaux. Dans bien des constructions on se contente de linteaux en chêne ou en châtaignier, ayant une section en rapport avec l’ouverture de la baie et la charge à soutenir ; on peut soulager beaucoup ces linteaux en disposant en dessus, dans la maçonnerie, des pierres formant une sorte de cintre (fig. 50), qui reporte sur les jamcages la charge supportée ; on peut aussi les armer très simplement, comme le montre la figure 51, de manière à reporter encore la charge sur les pieds-droits. La première de ces deux dispositions est avantageusement employée quand on constitue le linteau par une pierre plate, comme cela arrive dans les pays où ces pierres
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