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du décès de la sienne. Il a publié, en 1776, à Augsbourg, un traité de la Connexion originaire des esprits et des corps, d’après les principes de Newton. On lui doit aussi les Promenades de Gamaliel, juif philosophe, 1780.

Obergemeiner, propriétaire à Münchhof, près de Gratz, d’une maison qui fut infestée, en janvier 1821, de mains invisibles ou de procédés inexplicables qui, malgré la surveillance de trente hommes armés, lançaient aux fenêtres des pierres de quinze livres, parties le plus souvent de l’intérieur de la maison où ces pierres ne se trouvaient pas, qui brisaient la vaisselle, cassaient les pots et jetaient rudement à la tête (les assistants les cuillers à pot en fer, lesquelles arrivaient violemment à leur but, mais sans causer le moindre mal, au contraire des pierres qui brisaient les vitres. Le seau plein d’eau s’enlevait tout seul au plafond ; les plats volaient et faisaient des courbes. On n’a pu avoir explication de ces phénomènes, mentionnés et décrits longuement dans la Mystique de Görres[1].

 


Obéron et Titania

Obéron et Titania.
 

Obéron, roi des fées et des fantômes aériens. Il joue un grand rôle dans la poésie anglaise ; c’est l’époux de Titania. Ils habitent l’Inde ; la nuit, ils franchissent les mers et viennent dans, nos climats danser au clair de la lune ; ils redoutent le grand jour et fuient au premier rayon du soleil, ou se cachent dans les bourgeons des arbres jusqu’au retour de l’obscurité. Obéron est le sujet d’un poëme célèbre de Wieland.

Obesslik. Du temps des hussites, un brigand

  1. Chapitre xx du livre V.