Page:Jacques Collin de Plancy - Dictionnaire infernal-1826-Planches.djvu/36

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
Réception d’une sorcière.


_____


L’univers les redoute, et leur force inconnue
S’élève impudemment au-dessus de la nue ;
La nature obéit à leurs impressions ;
Le soleil étonné sent mourir ses rayons :
Sans l’ordre de ce dieu qui porte le tonnerre,
Le ciel, armé d’éclairs, tonne contre la terre :
L’hiver le plus farouche est fertile en moissons ;
Les fleuves de l’été produisent des glaçons ;
Et la lune, arrachée à son trône superbe,
Tremblante et sans couleur, vient écumer sur l’herbe.

Brébœuf.


Mais pour faire toutes ces merveilles il faut être sorcier, et pour être sorcier, se faire initier aux grands mystères. C’est cette initiation qu’un peintre a voulu représenter dans la planche ci-jointe. On y voit des choses de fantaisie, avec beaucoup de traditions. Voyez l’article Sorciers, tome IV.