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DU BOIRE DES POULETS.

Il importe que l’eau soit toujours de bonne qualité et que les poulets n’en manquent jamais ; aussi est-il bon d’en laisser toujours le soir dans le compartiment à eux réservé, pour qu’ils en trouvent dès leur réveil. Je le répète, des vases plats (afin que les jeunes ne s’y puissent noyer) doivent être placés partout dans le terrain à élevage, aux endroits les plus ombreux, et l’été l’eau doit être renouvelée deux fois pendant les grandes chaleurs.

Il faut nettoyer à fond les augettes, au moins deux fois par semaine l’hiver et l’été, parce qu’il s’y forme un dépôt vaseux qui infecte bientôt l’eau propre qu’on vient d’y mettre. Le zinc, la terre vernissée et le grès sont préférables aux auges en bois.

L’ordre à apporter dans la distribution et la composition de la nourriture doit être l’objet d’une attention toute spéciale.


NOURRITURE DES POULETS.

Nous avons vu à l’article des couvées que les poulets peuvent continuer à rester vingt-quatre heures sous les poules, sans qu’il leur soit donné de nourriture, car une partie de la substance dont l’animal a pris son alimentation à l’intérieur de l’œuf, s’introduisant tout à coup dans son corps au moment de l’éclosion, continue de le nourrir suffisamment pendant vingt-quatre et même quarante huit heures. Seulement il faut commencer à le faire manger dès le second jour de la naissance.

J’ai entendu toutes sortes de théories sur les premiers moyens de nutrition ; mais j’ai bien reconnu que les meilleures consistent en une pâtée ainsi composée :