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et avec un petit balai convenable on attire tout ce qu’on peut recueillir du manger qui reste ; on jette ce manger dans une boîte réservée pour cet emploi, et dans une autre boîte on jette la sciure salie d’excréments, on prend une éponge mouillée d’eau propre, on nettoie la place, et l’on passe à l’autre boîte.
Grav. 50. — Planchette de nettoyage pour la boîte à élevage.

Les restants de nourriture sont donnés aux poules communes que l’on garde comme couveuses, et le produit des nettoyages est déposé dans un endroit où les animaux ne puissent pénétrer, parce qu’ils iraient infailliblement s’y salir ou ramasser le peu de vermine qui pourrait se trouver dans les boîtes. Quand les lavages sont séchés, on repasse partout pour y saupoudrer un peu de sable ou de sciure ; on remet de la nourriture, et ainsi de suite. Toutes les semaines on passe l’éponge sur les parois de la boîte, et, de temps en temps, on visite le dessous pour voir s’il n’y a pas de mites dans le terrain, auquel cas on goudronne le dessous de la boîte avec du goudron non siccatif.

Tous les ans, dès que les poulets sont choisis, sortis des boîtes et parqués, enfin aussitôt que les boîtes sont vides, elles sont visitées avec soin. Les places disjointes par la chaleur sont remastiquées, et les endroits qui en ont besoin, repeints ; après quoi tout est serré et remis dans un endroit sain jusqu’au nouvel élevage.