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qu’il gelât pour placer une des deux vitres, et il ne faudrait les placer toutes deux que l’hiver et par des froids de 8 degrés et plus au-dessous de zéro.

Quand on est dans la belle saison, à l’époque des grandes chaleurs, on peut ouvrir de très-bonne heure, l’herbe est attendrie par la rosée ; une multitude d’insectes se mettent en mouvement ; on voit alors tout le troupeau occupé à paître et à chasser.

Si le froid est à redouter, la chaleur excessive n’est pas moins à craindre. Aussi est-il très à propos d’entourer les cabanes qui renferment les poussins d’arbustes qui portent ombre, pour les abriter contre les ardeurs du soleil de midi.

Les poussins qui viennent de naître surtout paraissent prendre du plaisir à supporter la chaleur du soleil d’été ; il faut les en préserver, au moins dans les premiers jours.


NETTOYAGE DES BOÎTES.

Nous voici arrivé à une des opérations les plus importantes. La boîte est, comme on le sait, parfaitement jointe ; aucun interstice ne subsiste, tout est peint, même l’aire. Avant de faire servir la boîte, c’est-à-dire avant de la faire habiter, on répand sur l’aire du sable très-fin, ou du grès pilé, ou de la sciure de bois. L’une ou l’autre de ces matières est également bonne, pourvu qu’elle ait été mise d’avance à couvert, afin d’être employée parfaitement sèche, car autrement elle ne ferait que répandre de l’humidité et atteindrait le but contraire à celui qu’on se propose, qui n’est que d’entretenir la place saine et d’empêcher les fientes de se coller aux animaux.

Quand la poule et les poulets ont passé vingt-quatre heures dans la boîte, il faut en nettoyer l’aire avec le plus grand soin. À cet effet, on se munit d’une petite planchette à rebords sur trois côtés (grav. 50) ; on la glisse sous le plancher de la boîte,