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riétés ; mais ces livres sont généralement compliqués et diffus, et c’est un véritable labeur que de les digérer. Ils s’occupent de questions sans intérêt, étalent trop de latin, ne parlent pas assez des poules d’aujourd’hui, et s’étendent avec une complaisance malheureuse sur les poules du temps de Strabon, d’Hérodote, etc., etc

Le principal défaut de ces livres est de traiter rarement la question au point de vue pratique, de se lancer dans de vaines spéculations, d’affirmer des faits sans les avoir préalablement expérimentés, et surtout de si mal décrire les caractères distinctifs des races, qu’on peut très-bien appliquer à l’une l’histoire naturelle de l’autre.

J’ai voulu édifier les personnes qui désirent élever des poules, soit en petit, soit en grand, en faisant connaître d’une façon positive les différentes races et leurs qualités particulières, en montrant tout ce qu’on peut faire à l’aide de croisements judicieux, en décrivant les procédés les moins coûteux pour établir les constructions, et surtout en indiquant les moyens d’éviter les pertes de temps qu’entraîne l’inexpérience.

CH. JACQUE.