Page:Jacque - Le Poulailler, 1878.djvu/88

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


TRIAGE DES POULETS.

Il est à propos, au moment de l’élevage où nous sommes parvenu, de faire un premier triage, afin que les animaux qui sont visiblement souffreteux et arriérés pour la force, ou bien ceux qui, parmi les poulets de race, présentent une dégénérescence positive ou des défauts de conformation et de plumage, soient sacrifiés comme ne pouvant jamais aller à très-bonne fin. Les soins et les dépenses doivent toujours se reporter sur ce qui en vaut réellement la peine. Ce triage, au reste, n’est fait qu’avec modération, et, je le répète, pour les animaux évidemment défectueux. Plus tard, quand ils ont à peu près atteint la grosseur d’une poule faisane, et suivant l’espèce, on opère un second triage, qu’il faut encore diriger avec discernement, pour ne pas éliminer des sujets précieux. Certaines races subissent tant de changements de forme pendant la durée de l’élevage, qu’on n’est tout à fait sûr du résultat que lorsque la croissance est à peu près achevée.

Ceux du premier comme du second triage peuvent être livrés à la consommation, et leur absence donne plus de place aux animaux de choix qui restent jusqu’à leur achèvement. Il ne doit jamais y avoir de malades si l’on élève avec soin ; mais enfin, si par hasard il s’en présentait un cas qui eût le caractère bien apparent d’une maladie contagieuse, il faudrait se débarrasser du malade.


AÉRATION DES B0ÎTES.

Les élèves de tout âge doivent avoir suffisamment d’air, et l’air doit entrer plus ou moins librement, suivant qu’il l’ait froid ou chaud

Lorsque les premiers poussins viennent de prendre posses-