Page:Jacque - Le Poulailler, 1878.djvu/87

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

À moins que la chaleur ne soit tellement violente qu’il y ait danger à laisser la boîte close, ce n’est que le troisième jour qu’on remplace le panneau droit par le grillage.

On sait, du reste, que les deux panneaux (grav. 39) sont vitrés d’une façon mobile. Les vitres sont retirées ou remises, suivant qu’il fait trop frais ou trop chaud, pendant le printemps, surtout la nuit ; de même que, le matin, le grillage ne remplace le panneau que plus ou moins tard, suivant l’âge des poulets, la saison, l’état de la température. Tous les soirs, les panneaux sont mis à la boîte, quelque temps qu’il fasse pendant la nuit, afin de garantir les habitants de toute espèce de danger.


SEVRAGE.

Lorsque la poule commence à rebuter ses élèves, on doit bien prendre garde de la laisser avec eux ; car elle les frappe d’une manière cruelle. Il est, au reste, facile, de le prévoir, parce qu’elle cesse son gloussement d’appel plusieurs jours à l’avance. Il faut alors la veiller, et, dès les premiers indices, la retirer.

Les poulets doivent rester dans la boîte jusqu’à leur entier développement. Ses proportions sont calculées pour cela, et l’écartement des barreaux leur permet ordinairement de passer à travers les grillages, tant que la poule les garde.

Lorsque la poule est retirée, on met à l’abri les deux grillages, qui ne doivent plus servir que l’année suivante, et l’on continue de laisser à l’intérieur une auge à boire placée tout à fait au fond à gauche.

Quoique la mère soit retirée, les poulets continuent à rentrer d’eux-mêmes dans leur boîte, soit pour s’y coucher, soit pour manger.