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0m.15 de long. C’est assez grand pour contenir suffisamment d’eau ; assez bas pour que les plus petits poussins puissent y boire, et pas assez haut pour qu’ils s’y noient.
Grav. 49. — Augette à boire des poulets.

Plus tard, on met de distance en distance, dans le terrain (tout en laissant les liquides dans les boîtes), des abreuvoirs plus grands, afin que les animaux trouvent de l’eau en se promenant ; toujours plats, pour que les petits ne puissent s’y noyer, et toujours à l’ombre, pour que cette eau reste fraîche.

Les poussins, comme je l’ai expliqué en décrivant la boîte, peuvent entrer et sortir d’une case dans l’autre, ou du terrain dans la boîte ; leur nourriture se trouve à l’abri des saletés de la poule et préservée de la voracité des gros poulets.

Si l’on se reporte au dessin qui représente la boîte à élevage en service (grav. 36), on voit le compartiment gauche, réservé à la nourriture, clos par son panneau et éclairé en dedans par la vitre supérieure ; l’autre compartiment, occupé par la poule, est clos par le grillage extérieur, qui prend, le matin, la place du second panneau de fermeture. Les poulets vont et viennent librement du dedans au dehors, et, pour faciliter le passage du bord de la boîte au sol, une large motte de gazon est artistement placée de façon à former un petit talus en pente douce.

Pendant les deux ou trois premiers jours, on laisse les deux panneaux de fermeture en place, attendu que les poulets sont trop faibles pour aller et venir du dedans au dehors, et que d’ailleurs il faut qu’ils aient très-chaud.