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beaucoup de pays. Seulement à Paris un marchand serait forcé de la vendre 35 francs.

Il est de la plus grande importance que le bois employé soit entièrement sec et les boîtes ne soient jamais exposées longtemps aux ardeurs du soleil, sans quoi tout se fendrait ou se disjoindrait, ce qu’on évitera si l’on a soin, comme je l’ai déjà dit, de placer les boîtes de façon à être abritées vers dix heures par des bosquets touffus. Elles ne restent ainsi sous les rayons du soleil que pendant quelques heures de la matinée, et encore l’ardeur des rayons est-elle toujours tempérée par les branches qu’on laisse pendre.


BOÎTE À ÉLEVAGE GÉRARD.

La boîte Gérard est un des meilleurs moyens de faire vivre les poulets dans une température chaude, alors même que le froid est assez vif.

La boîte (grav. 41) est séparée en deux compartiments A et B, l’un grand, l’autre petit. Sa longueur totale est de 1m.20 ; sa largeur, de 0m.50.

Le grand compartiment a 0m, 40 de hauteur, et le petit, dont la coupe est en pente, a en arrière 0m.40 de hauteur, et, en avant, 0m.48 à 0m.50. Le grand compartiment est recouvert par un vitrage C composé de deux vantaux dans le genre d’une fenêtre ordinaire, qu’on ouvre et ferme à volonté.

Le dessus du petit compartiment est fermé d’un couvercle en tabatière D. Les deux compartiments ont leur séparation en E.

Le grand compartiment A est destiné aux poulets, le petit compartiment B à la mère poule.

Si l’on étudie avec attention la grav. 41, qui représente la boîte Gérard vue à vol d’oiseau, on verra que le petit compartiment A, destiné à recevoir la mère poule, est séparé du grand compartiment B par une petite grille mobile C, établie dans les mêmes proportions que pour les grandes boîtes à élevage.