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des autres, les paniers à couver, dont nous donnerons plus loin les proportions et la forme.

Au milieu de la chambre est placée une table assez basse, autour de laquelle on peut circuler, et qui sert à mettre les boîtes à œufs, etc.

On a soin de placer, dans un tiroir de la table, un encrier, des plumes et des fragments de papier un peu fort, de forme oblongue, troués par une extrémité, et de 10 à 12 centimètres de long, ainsi que des bouts de ficelle ou de fil fort, une paire de petits ciseaux, un couteau et quelques chiffons.

Dans un panier sous la table sont des torchons très-communs pour essuyer les pattes des poules dans quelques circonstances. Un autre panier assez grand contient toujours de la paille de nature flexible, bien brisée à l’avance, pour remplacer, dans de nombreuses occasions, la paille des paniers occupés par les couveuses.


PANIER À COUVEUSES.

Il y a plusieurs moyens de livrer les œufs à une poule. On les met quelquefois dans un panier bas dont elle peut sortir et où elle peut rentrer à volonté, et l’on a soin de placer près d’elle de quoi manger et boire. Cette méthode présente beaucoup d’inconvénients. Les principaux sont que beaucoup de poules se laisseraient périr de faim plutôt que de quitter leurs œufs, et que, si l’on mettait dans un même couvoir beaucoup de poules qui ne se connussent pas ou ne se reconnussent plus, ce qui arrive au bout de très-peu de jours, il y aurait infailliblement des batailles, et les espérances de l’éleveur se changeraient souvent en omelettes. On est donc forcé de se servir de paniers fermés, où les poules peuvent d’ailleurs bien plus facilement être mises à l’essai, et d’où elles ne peuvent s’apercevoir les unes les autres.

On a essayé de différents paniers ; le meilleur, sans contredit, est celui dont nous donnons le dessin (grav. 28) ; c’est le