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des poules pendant les neiges ou les pluies, et pour faciliter la récolte des œufs.

Je ne saurais dire autre chose pour les poulaillers des fermes, si ce n’est qu’on ne doit pas en augmenter considérablement les proportions pour y loger un plus grand nombre de bêtes, car cette agglomération est dangereuse, surtout dans les épidémies que cet agrandissement même est susceptible de déterminer.

Dans le cas où l’on serait résolu à loger cent ou deux cents bêtes ensemble, il est facile d’augmenter le nombre des perchoirs, en établissant un bâti bien joint, bien mastiqué et bien peint, avec des encoches à quart bois qui recevraient les perchoirs, dont le nombre sera proportionné au nombre des volailles (grav. 26).

Il faut tâcher, en tout cas, que le plus de pièces possible soient mobiles, et toutes si l’on peut.

Il faut bien calculer les distances des perchoirs, et ne les jamais placer trop près du mur du fond, afin que les animaux soient bien dégagés, bien à l’aise, et qu’ils ne se déforment pas.

Tous les murs doivent être parfaitement enduits, sans trous ni interstices. Le bitume est ce qu’il y a de mieux pour la confection de l’aire.

Chaque semaine, tout, sans exception, est visité, lavé, gratté, nettoyé, surtout pendant l’été ; mais un balayage convenable est exécuté chaque jour. Comme dans les autres poulaillers, il est bon de donner, une fois par an, une bonne couche à l’eau de chaux.