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produits dans nos expositions publiques, où il partageait les prix avec M. Gérard, et qu’enfin l’on avait été à même de juger combien ses relations étaient agréables et pleines de convenance.

Aussi c’était déjà pour tout le monde une vieille connaissance, et son établissement a-t-il été tout de suite en pleine activité.

C’est chez lui certainement que se trouve le plus splendide assortiment de volailles de toutes espèces, tant gallinacées que palmipèdes, d’oiseaux d’agrément pour les parcs, volières, pièces d’eau, etc. Un grand nombre de porcs anglais de petites races ont été envoyés par lui, cette saison même, à des cultivateurs ou amateurs de nos départements ; il vient de commencer la vente de moutons southdowns, provenant des sources les plus pures, et pour lesquels il a déjà reçu de nombreuses commandes ; mais ce qui sera vraiment intéressant, c’est qu’il va introduire et vendre en France ces charmants chevaux de petites races, qui semblaient jusqu’à présent être le partage exclusif des Anglais, parce que nous n’avions pas d’intermédiaires chez qui nous puissions nous les procurer. Combien de familles aisées se privaient du plaisir de donner à leur fils déjà grandet ce merveilleux cadeau, ce cadeau rêvé, désiré, et qu’on ne savait comment réaliser, un petit cheval vivant !


FIN.