Page:Jacque - Le Poulailler, 1878.djvu/348

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

tion qu’ils doivent être livrés à l’examen du public, et, pour cela, une mesure est indispensable : c’est de n’admettre que les animaux de l’année précédente. Cette mesure a, en outre, l’avantage de mettre tous les concurrents sur un terrain égal.

Pour éviter les encombrements causés par les animaux inutiles et hideux, il est aussi nécessaire de limiter, pour les grosses espèces au moins, le poids au-dessous duquel on n’admettra plus, et de bien déterminer les catégories, afin de ne pas admettre la même espèce sous des noms différents.

Pour vérifier, pour contrôler les désignations, le poids, l’âge des animaux envoyés, il faut un jury d’admission.

La question des aménagements n’est pas moins importante et méritera tous les soins des personnes chargées de cette partie de l’exposition.

Les galeries de cabanes ou parquets doivent être disposées de façon à montrer au même jour et dans les mêmes conditions tous les animaux de même espèce. Sauf meilleur avis, voici la disposition qu’elles doivent affecter (fig. 117) :

Au rez-de-chaussée, on mettrait tous les lapins, canards, oies, dindons, en laissant pour les oies et dindons des compartiments doubles.

Au premier étage, on mettrait toutes les poules, grosses et moyennes, dans un ordre réglé suivant un classement justifié par l’importance de leurs produits.

Au deuxième étage. A, on mettrait tous les pigeons, ainsi que les petites espèces de poules, et, pour forcer ces animaux à se montrer aux visiteurs, on rétrécirait les cabanes par derrière, B.

De plus, à cet étage supérieur, dont le plafond serait plus bas que celui des autres étages (ce qui permettrait de hausser un peu celui du rez-de-chaussée, dans lequel la vue pénètre difficilement), on ajouterait des perchoirs mobiles, C, où les pigeons iraient naturellement se percher, ainsi que la plupart des poules et coqs de petite race.

Nous espérons que, si une Société s’établit en France, elle