CHAPITRE VII
On connaît l’effet produit sur le goût et la connaissance des animaux de basse-cour par plusieurs expositions publiques et officielles.
Des expositions particulières, dirigées sous les auspices d’une Société d’amateurs et d’éleveurs, à l’instar de celles qui sont si florissantes en Angleterre, finiraient de développer ce goût si attrayant, et fourniraient à beaucoup de personnes l’occasion d’employer utilement leurs loisirs.
Nous pensons qu’un jour une Société doit se fonder dans ce but, et nous donnons à l’avance quelques conseils sur la façon d’organiser les premières expositions.
Si l’on veut considérer comme une chose utile cette occupation qui consiste à élever des volailles, à étudier leurs races, à chercher leur amélioration par le croisement, il faudra s’occuper d’abord et le plus énergiquement des races dont l’élève entrera dans les exploitations agricoles. Les autres races, nous le savons bien, présentent mille attraits par la variété de leurs formes, de leurs mœurs, de leur plumage, et nous sommes bien loin d’en conseiller l’abandon, puisque d’ailleurs leur entretien répond à un besoin évident, celui de la curiosité ; mais les races de production sont aussi variées, aussi admirables dans leurs formes, aussi curieuses dans leurs habitudes, et, de plus, elles ont pour elles de réunir l’utile à l’agréable ; elles donnent en même temps de beaux animaux et une excellente et copieuse nourriture.
On sait le prix qu’il faut mettre maintenant à une belle et bonne volaille. Il n’y a donc pas à craindre de perdre en éle-