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ÉTUVES.

« Nous voyons, d’après ces dispositions, la chaudière vide de son tiers supérieur ; un couvercle est adapté à la surface de l’eau chaude, de manière à former un évasement creux et libre à la partie supérieure de la chaudière.

« Ce vide est muni de deux couvercles mobiles et à charnières qui ferment le haut de la chaudière. C’est dans cette étuve, dont le fond est garni d’un linge en laine, que doivent être placés les poulets qui naissent, pour les sécher et leur fournir la chaleur nécessaire aux deux premiers jours. Le haut de la table, dont le sable est chaud, peut être converti en étuve ; mais il est préférable d’en faire leur première cour aux ébats.


TIROIRS À INCUBATION.

« Au préalable, la table est agencée de manière que le dessous de la table repose sur des liteaux en bois qui en supportent le poids. Ces liteaux sont distancés de manière à former des carrés nus, où devra reposer le dessus des tiroirs qui contiendront les œufs.

« Ces tiroirs sont sur deux rangs, parce qu’un liteau longitudinal partage en deux longueurs le dessous de la toile. Chaque tiroir a un peu moins de 1/2 mètre de longueur et 35 centimètres de largeur, huit de profondeur ; il a à peu près la forme des tiroirs de nos petites tables carrées, excepté que le fond est en toile métallique pour y faciliter la circulation de l’air dont l’œuf aura besoin pendant l’incubation. Chaque tiroir est rempli d’une suffisante quantité de balles d’avoine sur lesquelles reposent les œufs, et ceux-ci