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poulaillers ; mais le seul simple, bon marché, commode à placer, où la poule se trouve le plus à l’aise, est le pondoir en osier. On le trouve à peu près chez tous les vanniers, dans tous les pays ; et d’ailleurs la figure que j’en donne mettra tous ceux qui manient l’osier à même d’en faire de semblables. Il est construit en forme (grav. 18) d’une demi-coque d’œuf coupée par un bout, dont les deux seuls angles sont retenus par une tringle de bois qui sert à l’accrocher au mur, au moyen de deux clous à crochet à tête ronde, afin que les poules ne puissent s’y blesser.


Grav. 18. — Pondoir

Voici les proportions du pondoir : largeur, 30 centimètres ; longueur d’avant en arrière, 35 centimètres ; profondeur, 20 centimètres. On ménage à chaque bout du morceau de bois qui supporte le pondoir un petit renflement pour que les anneaux de l’osier ne s’échappent pas. Ce support a 38 centimètres de longueur.

Il faut que les clous à crochet soient serrés suffisamment pour que le panier reste immobile, mais pas assez pour qu’on ne puisse le retirer, afin de le passer de temps en temps à l’eau bouillante pour détruire la vermine qui pourrait s’y mettre. On doit y placer une petite couche de paille brisée, renouvelée toutes les semaines. Les clous doivent être placés tout au plus à 40 centimètres du sol.