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dants et descendants, et entre frères et sœurs. Je demande en outre, si la chose est praticable, que la Société fasse tous ses efforts pour obtenir un ou deux autres mâles nés au Thibet et pris dans deux localités différentes (toutes conditions égales d’ailleurs, les foncés en couleur devront être préférés). Ces mâles pourraient servir à de nouveaux croisements avec nos femelles primitives ou celles nées en France. C’est avec toutes les précautions et des soins bien dirigés que nous pourrons obtenir un jour assez de branches collatérales éloignées pour que tout rapprochement cesse d’être à craindre. C’est alors, et seulement alors, que l’acclimatation sera complète, si d’autres causes ne viennent l’entraver.

« Ce que je dis ici doit nécessairement s’appliquer à tous les animaux dont la Société poursuit avec tant de zèle l’introduction et l’acclimatation. »



CHAPITRE II

Engraissement par entonnage.


Il y a trois sortes d’engraissement : la première, naturelle, consiste dans la nourriture donnée à des animaux libres, dans l’absorption volontaire d’une nourriture particulièrement propre à produire cet effet, comme le maïs cuit, le riz, le sarrasin, etc. Il faut encore que l’animal soit d’une santé, d’une nature et surtout d’un âge qui le portent à la graisse, car, chez les poulets non adultes, la nourriture tourne presque toute au développement des os et des muscles.

Ce n’est que chez les poules faites et dans les espèces comme