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Race dite de Bantam.

On affirme que cette petite race a été complètement fabriquée en Angleterre. Si le fait est vrai, il prouve l’empire de l’homme sur la constitution artificielle d’espèces nouvelles. Rien de plus merveilleusement joli que la forme toute particulière de cet animal, rien de plus riche, de plus soigné, de plus méthodique que son admirable plumage.

C’est l’espèce dans laquelle la différence des sexes est le moins sensible. Le plumage y est le même, et le coq est dépourvu comme la poule des plumes de la queue qu’on nomme faucilles.

Le coq est un peu plus gros que la poule, il a l’air extrêmement fier et laisse pendre ses ailes à terre.

La crête est frisée, oblongue, d’un volume raisonnable, légèrement aplatie, pointue en arrière.

La patte est bleue.

L’œil très-grand, la pupille rouge-brique.

La poule, très-petite et d’une forme ravissante, pond et couve très-bien. Autrefois il y avait peu de coqs qui fussent bons pour la reproduction, mais il paraît qu’ils sont devenus meilleurs.

Les variétés, au nombre de quatre, sont

La bantam argenté,
La bantam doré,
La bantam noir,
La bantam blanc.

Elles doivent toutes quatre être identiques pour la forme