Page:Jacque - Le Poulailler, 1878.djvu/246

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

CHAPITRE XVII

Races diverses.


J’ai réuni dans un chapitre unique les races de poules d’agrément qui ne m’ont pas paru mériter une étude aussi complète que les précédentes.


Race de Jérusalem.

Cette espèce vient-elle de Jérusalem ou n’en vient-elle pas ? C’est ce que je n’ai jamais pu savoir.

La seule chose certaine est qu’il y a une espèce qui porte ce nom, qui paraît être depuis longtemps fixée, et ne manque pas de caractères propres.

Selon certaines personnes, la jérusalem est une poule blanche comme la neige, avec le camail hermine foncé, très-tranché, et la queue presque noire ; la crête est simple, la patte bleue ; elle pond bien, est très-bonne à manger, et sa taille est un peu au-dessous de la moyenne. Le coq tout pareil.

Selon d’autres, en France au moins, la poule de Jérusalem est une assez forte poule qui présente à peu près les mêmes caractères que ci-dessus, mais dont la robe blanche est teintée d’une nuance jaune rosée, très-claire, à peine appréciable, et se trouve tiquetée de petites tachettes noires, espacées.

Les avis sont tellement partagés, que je n’ai pas pu me fixer davantage.