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et de netteté dans la forme, au fur et à mesure que les plumes se rapprochent des parties inférieures, et elles finissent par se brouiller aux flancs et à l’abdomen.

Le même dessin se répète aux plumes de recouvrement de la queue, mais les taches s’y multiplient quand les plumes, devenant de plus en plus longues, se rapprochent des grandes caudales, dont elles recouvrent la naissance.

Les grandes de l’aile (grav. 104) sont nettement, mais un peu irrégulièrement marquées de nombreuses taches transversales.

Les grandes caudales rappellent plus régulièrement les dessins caractéristiques, et ont une grande analogie avec les grandes plumes de recouvrement de la queue (grav. 105).

Le devant du cou est blanc comme le camail, de façon qu’il forme avec lui et la tête une partie entièrement blanche, qui se détache en cercle du reste du corps.


COQ.

Dans la campine, encore plus que dans la hambourg, le plumage du coq est plus clair que celui de la poule.

Le camail, le plastron, le dos, les cuisses et les épaules sont d’un blanc pur.

Les grandes de l’aile sont entourées de noir, ainsi que les plumes de recouvrement de l’aile, qui, réunies, forment, comme chez le coq de Hambourg, deux barres bien distinctes quand l’aile est fermée.

Les faucilles grandes, moyennes et petites doivent toutes être noires à reflets verts. Les lancettes sont noires et entourées d’un petit filet blanc. L’allure du coq est très-fière.

L’espèce est plus petite que la hambourg et d’une fécondité inouïe, car la poule pond jusqu’à trois cents œufs par an. Elle ne couve jamais.